Mon nom vous est familier...En effet je suis le patriarche du clan portant mon nom, vous connaissez surement mon histoire, elle débute au début de l'année -249 alors qu'une jeune ensorceleuse répondant au nom de
Ming Na, vint me rendre visite. Jusque là ma vie n'a jamais était trépidante, loin de là, quelque rares batailles mais jamais rien d'héroïque... Elle me proposa de lui rendre un service: dans l'obligation d'abandonner les ruines sacrées de son peuple disparu, les réputés sorciers
Naj, qu'elle protégait, elle m'invita à la remplacer. Mon rôle serait de créer une zone de sureté aux alentours de la clairière de la forêt
Yatiraj. Mon point de départ serait les ruines du temple Naj. Grace à ses précieuses indications je me rendit donc dans cet endroit désert avec mes compagnons d'armes pour commencer cette entreprise étrange. Pourquoi m'avait elle choisi ? Elle ne répondait jamais à mes questions... je devrait attendre la "prochaine lune" pour en savoir plus me confia t-elle.
J'attendais donc avec impatience sa prochaine visite. Les durs labeurs d'un mois commençaient à porter leurs fruits : la capitale reprennait de son splendeur d'antan. Le temple se chargait à nouveau des énergies qui l'habitaient dans le passé. La place du marché semblait vivre comme autrefois. La nuance était que seul une vingtaine de Mishima, descendant des
Anciens, peuplaient ce village. Difficile de croire que l'empire retrouverai sa gloire passée, les ennemis des Anciens étaient nombreux car ils étaient enviés pour leur pouvoir. Ainsi sont nombreux les adversaires des
Mishima.
C'est alors que
Ming-Na qui, je croyais l'inverse jusqu'à lors, ne m'avaient pas oublié. Quant à moi, comment aurais-je pu oublier l'aura de l'ensorceleuse ? Une aura teintée de mystère, et de puissance. Serait-elle une descendante des Anciens ? Peu probable, je le saurais sinon. Elle me rendis donc à nouveau visite le 12 Mokuyobi du 4eme mois -249, alors que le cycle lunaire s'achevait. Je lui adressais la parole afin de lui rapporter les progrès de ce mois-ci, quand elle s'approcha soudain... pour m'embrasser. Sans dire mot, elle avaient réalisé mes pensées les plus secrètes. Elle avait deviné... Maintenant j'avais, j'en avais désormais la certitude, son "soutien". Son chaleureux adieu, et ses compliments sur notre travail me rassurèrent. Elle s'en alla...trop tôt à mon goût mais je le sentais, elle reviendrais. Nous redoublâmes ainsi d'efforts dans notre projet.
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